La traduction automatique et le traducteur

La traduction automatique constitue un grand progrès.

Un passage qu’on ne comprend pas ? un message d’un ami étranger ? Le premier réflexe, c’est Google traduction.

C’est la solution spontanée choisie par la plupart d’entre nous. Et c’est fabuleux mais les progrès des technologies du langage n’en sont qu’à leur balbutiement ! C’est pourquoi, pour les traductions professionnelles et toutes celles qui requièrent un haut niveau de précision, le traducteur automatique n’est pas suffisant.

Que manque-t-il à la traduction automatique ?

On peut espérer que les progrès de l’IA seront rapides. Pour l’instant les banques de données sont encore très incomplètes, surtout dans les langues rares ou les domaines des techniques de pointe.

En effet, la machine ne connaît pas toujours les termes techniques propres au champ que vous traitez et risque de vous induire en erreur. Elle ne prendra pas en compte les spécifications que vous avez reçues pour ce travail ni les subtilités de ce document particulier qui conditionnent sa phraséologie (public cible, format du document, usage prévu, etc.).

Vous risquez alors de mettre votre client en difficulté ou plus grave encore, de ternir sa réputation.

À la machine de traduction, il manque votre intelligence, celle qui vous permet de faire des liens, de croiser les sources, de garder en mémoire le détail qui vous permettra de trouver le terme juste.

Comment travaille le traducteur humain ?

  1. Cadrage du domaine terminologique. Le traducteur humain commence par cadrer précisément le domaine terminologique ; il s’assure d’être sur le bon thème/secteur, le juste contexte, la bonne entreprise, la date correcte, etc., avant même de commencer à traduire.
  2. Repérage des difficultés. Le traducteur repère les erreurs dans la source, les imprécisions, les éléments qui peuvent l’induire en erreur.
  3. Questions au donneur d’ordre. Cette étape est très importante. Lorsque le traducteur commence son travail, il reste parfois des points techniques à préciser du côté du client ou du donneur d’ordre. Le traducteur répertorie ces points afin que rien ne soit laissé au hasard et les soumet au client ou au DO.
  4. Traduction
  5. Contrôles. Une fois la traduction réalisée, votre prestataire effectuera toute une série de contrôles, outre l’orthographe et la typographie. Il validera sa terminologie au coeur du domaine concerné et auprès des techniciens eux-mêmes. Il se demandera si dans le contexte/région cible, tous les éléments et les marqueurs correspondent et sont bien à leur place ; il vérifiera tous les codages cachés, les spécifications linguistiques de la région/pays cible ou les normes en vigueur dans le secteur cible concerné, etc.

Voilà tout l’avantage d’avoir un traducteur sous la main, quels que soient les progrès et les avancées de L’IA dans ce domaine. 

 

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