Fly-box – Le transport écologique de fret sur les voies navigables

Lorsque les conteneurs sont débarqués des porte-conteneurs CMA-CGM, on les entrepose dans le parc à conteneurs et c’est toute une histoire pour les faire parvenir ensuite à destination. En effet, les cargos ne passent pas dans les bras plus étroits des fleuves et c’est par la route ou sur le train qu’il rejoignent ensuite leur point de dépôt final.

Yves Parlier avait déjà envisagé d’utiliser la force du vent en complément du moteur du navire. La traction par kite permet en effet de réduire les besoins énergétiques des navires tout en diminuant proportionnellement leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais la taille du porte-conteneurs restait la même et il n’existait pas de solution pour aller plus loin sur les canaux. C’est après une discussion avec Yves Parlier en avril dernier que l’héritier spirituel d’Éric Tabarly a l’étincelle de sa nouvelle invention : des plateformes volantes pour transporter les conteneurs dans les chenaux ou plus près des côtes.

Flying containers

Après avoir réuni son équipe d’experts, dont Laurent Perrier (Directeur technique Société LIBRYD, Fondateur société DeVLP), mais aussi le Pr Hubert Girault (spécialiste de l’hydrogène), ainsi que l’amiral Antoine de Roquefeuil et effectué les calculs, les brevets nécessaires sont déposés les uns après les autres.

On prévoit que Le premier prototype de ce Fly-Box H2 sera piloté par un humain. Le deuxième introduira le concept de « platooning », les containers se suivant en convoi rapproché sur des plateformes reliées ensemble par une amarre numérique. Et le troisième sera complètement autonome avec notamment plusieurs capteurs LiDAR pour se diriger.

Parmi ceux qui soutiennent cet important projet et pour la levée de fonds nécessaire, on peut nommer la société suisse Mazars et le Prince Albert II de Monaco, toujours fidèle à sa passion pour la préservation de la planète, comme le prouve sa fondation. D’ailleurs la ligne pilote est envisagée pour la fin de l’année entre Gênes et Monaco en 4h40.

Pas étonnant qu’Alain Thébault soit heureux de ces avancées : la seule chose qui lui importe désormais, c’est de travailler pour la sauvegarde de cette « planète qui brûle » et de témoigner que ce devoir est de la responsabilité de chacun.

Cette avancée scientifique a été également mentionnée dans mon article en anglais sur MEDIUM.

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